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A Sarrebruck il n'y a pas de jury œcuménique, mais un jury INTERFILM qui décerne un prix, doté de 2000 euros par l'association "Johanneskirche" (Eglise Jean), à un film de la sélection officielle de long-métrages.
réalisé par Justine Triet (France / Suisse, 2007)
L'électricité est coupé, les cartons sont faits. Seule une lumière de secours, blafarde, éclaire la maison. Le père, atteint du cancer, a prévu de mourir cette nuit, aidé par sa fille. L'équipe suisse du film a réussi à traiter ce thème difficile de l'euthanasie de façon convaincante, sans jamais verser dans le moralisme ou le voyeurisme. Les spectateurs sont amenés à se former leur propre opinion.
Synopsis:Melina (Mona Petri) est sur le départ. Elle vient de tomber amoureuse d'une femme et attend un enfant d'un homme avec lequel elle a passé volontairement une nuit pour tomber enceinte. Là où une nouvelle vie commence, une autre prend fin. Le père le Melina (Stefan Gubser) est atteint d'un cancer sans aucun espoir de guérison. Il veut abréger sa souffrance. Il prépare minutieusement sa mort. Il résilie l'abonnement de son journal, fait couper l'électricité et se procure un médicament mortel. Puis il demande à sa fille de l'accompagner lors de ce pas difficile. Père et fille se disent au-revoir, dans un appartement vide. Les non-dits du passé reviennent à la surface, des souvenirs se mélangent avec le présent. Les heures passent et le poison commence à faire effet. Carla (Francesca Tappa), la maîtresse de Melina, arrive de façon improviste, elle est ivre et ne se doute de rien. Elle veut faire la connaissance du père. Celui-ci apparaît dans la porte: la jeunesse l'a dérangé dans son mourir.
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