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Le jury œcuménique décerne un prix doté de 2500 euros conjointement par les instances de formation pour adultes des Eglises protestante et catholique du Land de la Sarre.
Le Prix du jury œcumenique est décerné au film
© Festival Sarrebruck 2019
A la fois infiniment comique et triste à mourir, des images soignées jusqu’aux moindres détails, des dialogues poétiques qui érigent des relations en style de vie. Le regard sur l’autre reste dans le vide.
Un langage filmique original sans concession ouvre des espaces à la réflexion. Il explore avec précision des situations de notre société, les questionne et les transmet aux spectateurs.
Une jeune femme devient le symptôme d’une société qui ne tient pas ses promesses de bonheur.
Synopsis : A la recherche d’un endroit pour dormir, la fille mélancolique (Marie Rathscheck) déambule dans la ville. Elle y rencontre des mères qui célèbrent leur maternité comme une expérience d’éveil religieux, trouve refuge chez un existentialiste abstinent qui considère le sex comme seulement mercantile, et attend dans un bar « la fin du capitalisme ». Sa tentative d’écrire un livre échoue à la première phrase du deuxième chapitre et elle ne trouve pas sa place entre des galeries d’art, des studios de yoga et les lits d’hommes inconnus. Au lieu de s’efforcer à s’y adapter, elle commence à considérer sa dépression comme un fait politique. (Information du festival)
Les articles en ligne pour Das melancholische Mädchen (La fille mélancolique*) :
Le Prix du jury œcumenique est décerné au film
réalisé par Süheyla Schwenk (Allemagne, 2019)
Motivation : Un drame intime et puissant qui est souligné par les jeux de la caméra et de la mise en scène. Ce film met en lumière tout autant les préjugés dans le cadre de la famille que les aspects humiliants de la réalité sociale. En refusant les grandes scènes dramatiques inutiles et en se concentrant sur les soucis et les malheurs quotidiens, le film nous rapproche des protagonistes en tant qu’êtres humains.
Habilement écrit, le film raconte la vie d’une jeune famille syrio/kurde et de leurs proches en Allemagne. A la fin, la question est : quelle est la valeur d’une vie humaine ?
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