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Le Prix du jury oecumenique est décerné au film
© Hamid Janipour
Les réalisateurs de My Favorite Cake nous montrent comment on peut créer le paradis dans son propre jardin. Il faut pour cela rire, boire, danser et, bien sûr, manger des gâteaux. Mais il faut aussi une forte dose de résistance et le courage d'aller au-delà des schémas contraignants de la vie sociale et politique. Bien que cette petite histoire se déroule en Iran, elle offre des promesses de rencontre et de joie à n'importe qui, n'importe où, à un âge avancé de la vie.
Synopsis :
Mahin, âgée de 70 ans, vit seule à Téhéran depuis la mort de son mari et le départ de sa fille pour l'Europe. Un thé entre amis l'incite à abandonner ses occupations solitaires et à réactiver sa vie amoureuse. Mahin ouvre son cœur à un nouvel amour. Une rencontre spontanée se transforme en une soirée surprenante et inoubliable.
Le Prix de la sélection Panorama est décerné au film
© Motlys
Sex est un film sur le sexe et le genre, bien qu'aucun acte sexuel ne soit montré. Les réalisateurs démontrent que l'honnêteté et l'intimité sont essentielles aux relations humaines. Grâce à un rythme lent et à des conversations humoristiques, le film attire notre attention sur les nuances de nos constructions sociales en matière de genre et de sexe, et plus important encore, en matière d'amour. L'un des protagonistes parle des gens qui rendent le monde plus petit et de ceux qui le rendent plus grand. Le film Sex le rend définitivement plus grand.
Synopsis :
Deux ramoneurs, vivant tous deux dans des mariages hétérosexuels monogames, se retrouvent chacun dans des situations qui les amènent à reconsidérer leurs conceptions de la sexualité et des rôles de genre. L'un d'eux vit une rencontre sexuelle avec un homme, sans percevoir cela comme une expression de désir homosexuel ou comme une infidélité envers sa femme. L'autre se voit en rêve la nuit en tant que femme. Cela le confond et le perturbe, et il réfléchit à la mesure dans laquelle le regard des autres sur lui façonne sa personnalité. Il se demande s'il a réprimé des parties de son identité et si cela l'a jusqu'à présent limité dans son épanouissement libre. (Informations du festival, Berlinale 2024)
Le Prix de la sélection Forum a été décerné au film
© Mistrus Media
Ce film en noir et blanc retrace l'histoire réelle de l'actrice de films muets Maria Leiko, qui se rend d'Allemagne en Russie soviétique et se retrouve piégée par le régime. Maria et la compagnie théâtrale lettone dans laquelle elle s’était engagée sont victimes des purges massives de cette période. Le jury a apprécié l’évolution du personnage principal qui se trouve témoin des atrocités du système et décide finalement de choisir le silence comme forme de résistance à la violence extrême.
Synopsis :
1937. Dans le train, on se prépare à passer la frontière, à bord la comédienne Maria Leiko. Elle est convoquée en URSS par l'officier supérieur de la police secrète, Jēkabs Peterss, pour prendre congé de sa fille à la morgue – et pour découvrir que celle-ci est morte en donnant naissance à un enfant. La petite-fille est en bonne santé, Maria veut s'en occuper et reste à Moscou, où elle travaille avec la réalisatrice Asja Lācis au théâtre letton Skatuve. Mais en réalité, elle joue – sans le savoir – un autre rôle : celui de la victime innocente autour de laquelle se resserre le nœud de la terreur stalinienne. (Information du festival Berlin 2024)
Une Mention a été attribuée dans la sélection Forum au film
© Christopher Nunn
Des conversations entre les soldats russes et leurs familles ont été interceptées par l'armée ukrainienne. Dans ce documentaire, la réalisatrice Oksana Karpovych confronte les enregistrements de ces conversations à des images de maisons et de villages ukrainiens détruits. Cette confrontation crée un choc et une représentation saisissante de la guerre.
Synopsis:
Qu'est-ce qui motive les personnes qui viennent dans ton pays pour faire la guerre ? "Intercepted" cherche une réponse à cette question dans deux mondes parallèles. La caméra capture des images de destruction, dans des plans calmes, où l'on peut voir des villages et des villes ukrainiens, des maisons et des autoroutes après leur libération des occupants russes. Nous regardons et ne voyons pas l'abysse noir de la destruction et de la mort, mais des paysages où la vie reprend. Cela donne du courage et s'oppose à la normalisation médiatique de l'horreur. Ce sont des cadres contre le flot d'images. Le contraste choquant est fourni par la bande sonore. Nous entendons – tout au long du film – des enregistrements d'appels téléphoniques de soldats russes avec leurs familles, interceptés par les services secrets ukrainiens en 2022. Difficile de dire ce qui choque le plus : les aveux des soldats concernant les viols, les pillages, les tortures de victimes civiles et de prisonniers de guerre, ou les voix (principalement féminines) de "chez eux", témoignant de chauvinisme et de haine, de désinformation et de propagande schizophrène. (Information du festival Berlin 2024)
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