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Membres du jury œcuménique 2015
Archive

Festival des Films du Monde Montréal 2015

27 août - 7 sept. 2015

www.ffm-montreal.org

Le jury oecuménique a décerné son prix à

L'orchestre de minuit

© Festival Montréal 2015



réalisé par Jérôme Cohen Olivar (Maroc, 2015)

L’orchestre de minuit joue une partition humaine et musicale puissante où la quête du fils prodigue à travers les passages inconnus de la vie de son père, musicien célèbre, le transforme et transforme ses souvenirs.

Le film ose le difficile et délicat sujet des relations juives/musulmanes, en développant de façon créative, une histoire qui brise les stéréotypes avec humour et compassion. Un scénario fort nous révèle de multiples et fascinants personnages et nous entraîne au-delà des impasses, des préjugés et des statu quo. Dans un monde nouveau, le désespoir fait place à l’espoir et L’orchestre de minuit, composé de tous les peuples, joue en harmonie, une œuvre commune à toute l’humanité.

Synopsis:

Michael Abitbol a quitté très tôt le Maroc. Ses souvenirs, il les a enfouis au plus profond de lui-même comme des milliers de juifs qui ont quitté leur pays, souvent malgré eux, sans jamais se retourner. Des traditions, de l’humour pimenté judéo-arabe, de ce sourire méditerranéen qui caractérise toute une culture, il n’a rien gardé, ou rien voulu garder. Michael arrive à Casablanca où son père lui a donné rendez-vous. Il monte à l’étage de l’hôtel, on y entend le son d’un violon. Michael ouvre la porte. Son père est allongé. Il joue une mélodie de Salim Hallali, cet altiste algérien qui a envoûté toute une génération par sa musique déchirante de vérité. Le dialogue est encore une fois celui de deux hommes qui ne se comprennent pas. Ils échangent quelques mots et se donnent rendez-vous dans une heure. Et c’est une heure plus tard que tout va basculer. Marcel n’est pas dans le lobby de l’hôtel. Michael monte pour voir s’il ne s’est pas endormi. Si, Marcel s’est endormi. Il s’est endormi à jamais, ne laissant derrière lui rien d’autre qu’un sombre mystère. À travers une course effrénée contre le temps, la vie, la mort, Michael va peu à peu, en rencontrant les membres déchus de l’orchestre de son père, déchiffrer le mystère déchirant derrière l’héritage silencieux que son père lui a légué.

Une première mention est attribué au film

Un instante en La Habana

© Festival Montréal 2015



réalisé par Guillermo Ivan (Etats-Unis d'Amérique / Cuba / Mexique / Colombie, 2015)

Un instante en La Habana raconte les retrouvailles de deux frères séparés pendant 23 ans, après que leur mère ait fui Cuba pour les Etats-Unis avec le plus jeune garçon. Le film démontre comment le pardon et la réconciliation sont possibles, quand les frères découvrent le meilleur de l’autre malgré tout ce qui les sépare. Le Jury reconnaît l’immense talent de Guillermo Iván, réalisateur, scénariste et acteur. Les jurés soulignent particulièrement la sensibilité et la vérité de son interprétation du personnage atteint d’une maladie dégénérative.

Synopsis:

Enfants, Marcelo Quevedo et son frères Carlos ont été séparés lorsque Carlos a quitté Cuba avec sa mère, à la recherche d’une meilleure vie. Marcelo, de son côté, a hérité du poids de prendre soin de son grand-père, en mauvaise santé. La distance n’était pas le seul problème à avoir affecté la vie des deux frères, mais le décès de leur mère, en plein voyage. Plus de vingt ans plus tard, Carlos décide de retourner à Cuba pour revoir Marcelo et apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable. Malgré cette mauvaise nouvelle, Marcelo et Carlos entreprennent un voyage affectif qui oscille entre l’amour, la joie, la vérité, le ressentiment et le pardon, une sorte de pur et magique instant cubain qui bientôt se dissipera pour laisser place à quelque chose de beaucoup plus dramatique et proche de la réalité. 

La deuxième mention va au film

Sur la route vers Berlin (Doroga na Berlin )

© Festival Montréal 2015



réalisé par Sergei Popov (Russie, 2015)

Doroga na Berlin est une histoire sur l’horreur de la guerre et ses difficiles questions. Au cœur de cette histoire : comment un jeune soldat russe conserve son humanité à travers ces horreurs. Une réalisation et un scénario solides disent la confiance et la loyauté qui se développent entre le gardien et son prisonnier. Un film de guerre qui donne de l’espoir.

Synopsis :

Été 1942. Au beau milieu de la Deuxième Guerre mondiale, de lourdes batailles ont lieu pour accéder à Stalingrad. Le jeune lieutenant Ogarkov, chargé des communications, reçoit d’importantes directives: convoyer des ordres concernant un redéploiement de la 341e Division. Dans la confusion qui règne, le lieutenant ne réussit pas à respecter les ordres. La division est encerclée de toutes parts, provoquant la mort de soldats. Ogarkov se présente devant la cour martiale et selon la loi, il est accusé de lâcheté. La cour décide la peine de mort par peloton d’exécution. Mais en raison d’une soudaine attaque des forces allemandes, la sentence est reportée. Ogarkov est escorté du Kazakh Dzurabaev, avec qui il développe une silencieuse mais sincère amitié. Ensemble, ils joignent les troupes pour se battre contre les Allemands et ils sont même décorés de l’ordre de l’Étoile rouge. Paradoxalement, la décision du tribunal militaire ne fut jamais abrogée. 


Les membres du jury avec l'équipe de «Un instante en La Habana» (de g.à d.): Khoi Vu, Lise Garneau, Guillermo Ivan (réalisateur, scénariste, comédien), Christopher Marquez (comédien), Zair Montes (productrice, comédienne), Kristine Greenaway, Burton Buller

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