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Membres du jury Interfilm 2008
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50èmes Journées du film nordique de Lubeck

29 oct. - 2 nov. 2008

www.filmtage.luebeck.de

Le jury d’Interfilm décerne son prix au film:

Pingpong kingen (Le roi du ping-pong)

réalisé par Jens Jonson (Suède / Suède, 2008)

Le premier long-métrage du metteur en scène suédois Jens Jonson, né en 1974, montre de façon convaincante, tant sur le plan de la forme que sur le fond, l'histoire d'un garçon dans la puberté qui, exclu du groupe par sa différence, lutte littéralement pour sa survie et arrive à se dépasser par sa maîtrise du ping-pong. Par le jeu de la caméra, de la composition, ainsi que notamment les couleurs, le réalisateur arrive à réfléchir en images les conditions psychologiques d'une famille en difficulté. L'évolution de Rille impressionne par son authenticité, soulignée par les caractères soignés de tous les rôles secondaires.

Synopsis: Rille, 16 ans, est obèse et l'objet de toutes les railleries. Pour ses camarades de classe il n'existe pas. Mais les choses sont très différentes au club de ping-pong où Rille entraîne les plus jeunes: ici, c'est lui le roi. Son frère cadet Erik par contre, jeune (13 ans) et charmant, est respecté par tous. Malgré leurs différences, les deux frères s'aiment. Ils sont du même sang, c'est du moins ce qu'ils pensent. Quand, pendant les vacances de Pâques, ils apprennent la vérité sur leur père, ils deviennent des ennemis acharnés dans une lutte qui devient rapidement une question de vie ou de mort. Au cours de ce premier film de Jens Jonson, on rit - mais d'un rire qui se bloque dans la gorge. Les misères de la puberté sont d'un comique renversant, mais en même temps, les rituels d'exclusion entre jeunes gens et les rivalités entre frères sont mis en évidence sans pitié. Le film frappe par la composition des images et la sérénité du travail de la caméra.

Une mention a été attribuée à

Mannen som elsket Yngve (L'homme qui aimait Yngve)

réalisé par Stian Kristiansen (Norvège, 2008)

Concis, précis et très actuel, bref: réussi. Stian Kristiansen, né en 1972, situe en 1989 sa première oeuvre qui innove de façon très nuancée et émotionnellement toujours juste dans le traitement du coming out du personnage principal, Jarle - une performance d'ensemble absolument convaincante.

Synopsis: Ils s'appellent ''Mathias Rust Band'' et leur meilleur morceau est ''Poussy Satan Anarchy Commando''. Jarle est guitariste et chanteur. Et quand quelqu'un comme lui, qui jusqu'ici n'écoutait que de la musique pop la plus dure, qui faisait du patin à glace et était ami avec la belle Catherine, préfère tout d'un coup du ''Synthie-Pop'' de ''Japan'', commence à jouer au tennis et regarde le vendredi soir ''Derrick'' avec sa mère, c'est qu'il est sûrement amoureux. Sauf qu'il n'y a aucune fille derrière la transformation soudaine de Jarle, mais Yngve, le nouveau de la classe qui ressemble à un jeune dieu grec. Situé sur la côte est de la Norvège, dans le Stavanger de 1989, le film du jeune réalisateur Stian Kristiansen, avec une bande son contemporaine époustouflante, raconte l'histoire d'un coming out difficile aux conséquences presque tragiques: tandis qu'à Berlin le mur tombe et que la dichotomie bipolaire du monde disparaît, Jarle doit affronter l'ambiguïté du monde et de sa propre identité.

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