PROtestants et FILmophiles Festival de Locarno 2018

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Synopsis :

Becky, Tommi et Maik forment une véritable cellule terroriste à eux trois, vivant dans la clandestinité et rêvant de gloire nationale. Pris dans une relation complexe faite d’amour, de haine et d’amitié, ils sont sur une pente destructrice qui les mènera à commettre une série de crimes violents. Les valeurs dont ils se réclament telles que l’honneur, la fierté et la loyauté ne résisteront pas à leur croissante perte de repères.

Né en 1979, Jan Bonny a signé plusieurs courts métrages, parmi lesquels  2nd and A en 2003. Son premier long métrage, L’Un contre l’autre (2007), a fait sa première à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Il a également travaillé avec Alex Wissel sur des films expérimentaux comme Single (2014) et la websérie Rheingold (2016), notamment présentée à la Haus der Kunst à Munich.

(information du festival)

Wintermärchen

de Jan Bonny Allemagne, 2018, 125 min.

© Locarno 2018

Quelle violence, quelle haine ! D’où viennent-elles ? Le film ne le dit pas. Becky vient apparemment d’une famille ‘normale’ – mais comment dire ce qui est normal ? Pour les autres, on ne sait pas. Ils font visiblement partie d’une structure, car quand Tommi a parlé de leur groupe à une fille qui veut les rejoindre, ils brûlent leur appartement et trouvent refuge auprès d’une femme qui leur procure un nouvel appartement provisoire, et un homme (un policier qui les couvre ?) leur conseille de se tenir tranquille quelque temps. L’engrenage est bien mis en scène, y compris la confusion des sentiments dans laquelle ils s’enfoncent, avec le parallèle entre sexualité débridée et violence exacerbée, mais on reste sur sa faim quant à leurs motivations.

Waltraud Verlaguet