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Prix du jury oecuménique Fribourg 2017
Prix du jury Interfilm Venise 2016
Synopsis :
Quand son père meurt, Chandra, un ancien partisan maoïste, doit se rendre dans son village natal, pour la première fois après près de dix ans. La petite Pooja l'attend excitée parce qu'elle croit qu'il est son père. Cependant, elle commence à douter, car Chandra arrive avec Badri, un garçon orphelin de la rue, qui prétend être son fils. Chandra doit affronter son frère Suraj qui a combattu dans la guerre civile népalaise du côté opposé. Les frères n'arrivent pas à dépasser leur hostilité politique. Ensemble ils doivent porter le corps du père sur un chemin de montagne raide pour l'incinérer sur une berge de la rivière. Après une dispute, Suraj part en colère, laissant Chandra seul et sans aide. Sous la pression des anciens du village, Chandra doit chercher de l'aide pour satisfaire aux règles. Or, ces règles de castes et de traditions discriminatoires entre les sexes, il les a justement combattues pendant la guerre. Chandra cherche de l'aide dans les villages voisins, dans les rangs de la police, parmi les invités d'un mariage et même parmi les guérilleros toujours en lutte.
Le premier long métrage de Deepak Rauniyar, Highway, a été montré à la Berlinale. C’était le premier film népalais montré dans un grand festival. White Sun a été sélectionné pour l’Atelier Ciné-Fondation à Cannes.
© Locarno 2018
Un chef d’œuvre. Le réalisateur arrive à raconter avec humour une histoire douloureuse, marquée par plusieurs années de guerre civile, et à l’amener à une fin pacifiée. Les vieux empêtrés dans leurs traditions et leur honneur et la génération suivante tout aussi empêtrée dans ses différends politiques et sentimentaux sont tous mis en échecs par la volonté des enfants à vivre. La fin est jubilatoire.
Et ce qui l’est encore plus, l’actrice principale, Asha Magrati, a raconté à la fin de la séance que le jeune garçon qui s’accroche désespérément au personnage principal en qui il cherche une figure paternelle, est un garçon du village où le film a été tourné et qu’il était vraiment un enfant abandonné vivant dans des conditions très proches de ce que montre le film. Ce rôle lui a permis d’aller en ville où il est aujourd’hui scolarisé. Vive le cinéma !
Waltraud Verlaguet
Prix du jury oecuménique Fribourg 2017
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