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Festival de Cannes 2023

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Echos de Cannes 2023

Malgré quelques menaces qui planaient su le Festival ces dernières semaines , menaces dues au conflit politique strictement français,malgré quelques polémiques concernant les conditions de tournage du film « le retour », et la présence de Johnny DEPP , acteur principal du film d'ouverture, je dirai « Tout s'est bien passé »

Les festivaliers accrédités étaient présents , environ 40 000 de tous pays. 

84 films présentés en Sélection Officielle dont 21 longs métrages en Compétition, section dans laquelle seront remis la Palme d'Or et le prix du Jury Oecuménique .

LA SOIREE D'OUVERTURE avec palme d'honneur à Michael DOUGLAS

C'est en fredonnant une chanson d'amour « Mi sono innamorate di te « que la maitresse de cérémonie Chiara MASTROIANNI, est entrée sur la scène du Palais Lumière pour accueillir le grand jury qui remettra la Palme d'Or et autres prix après 12 jours de Festival. Elle a souligné que  « le cinéma nous a toujours emportés par sa beauté, sa force et sa joie ».

Puis elle a accueilli sa mère Catherine DENEUVE, et l'actrice Uma THURMANN qui a remis une Palme dOr d'Honneur à Michael DOUGLAS, acteur, producteur, 50 ans de carrière, 80 films dont 4 présentés à Cannes. Michael a déclaré : « Après des années d'épidémie et de guerre qui déchirent le monde , plus que jamais ce Festival nous rappelle ce qu'il y a de positif, le cinéma souligne nos points de convergence, il peut transcender nos limites et unir les êtres humains »

Et après une interprétation bouleversante de « Stand me by « par le groupe californien GABRIELS, Catherine DENEUVE, à laquelle l'affiche du Festival rend hommage cette année, et Michael DOUGLAS, qui est Délégué de la Paix pour les Etats-Unis, ont ouvert ce 76ème Festival de Cannes

UNE INNOVATION CETTE ANNEE 

Chaque année, cette soirée d'ouverture est retransmise à la Télévision française . Mais cette année, dans de nombreux cinémas en France, cette soirée était retransmise en direct sur grand écran et suivie du film (hors compétition) d'ouverture du Festival « Jeanne du Barry » de MAIWEEN

LE 49 ème JURY OECUMENIQUE

Les jurés

 Depuis 1974, INTERFILM (Organisation protestante Internationale du Cinéma) et SIGNIS (Association catholique mondiale pour la communication) nomment 6 jurés : chrétiens engagés, journalistes, théologiens, enseignants ...Ces jurés voient, analysent tous les films en compétition, et délibèrent en toute indépendance. Cette année SIGNIS a nommé Nestor BRICENO (Vénézuela) Président, Anne-Laure FILHOL (France), Alberto .V.Ramos RUIZ (Cuba) , INTERFILM a nommé Katia MARGERIE (France), Jane STRANZ (Angleterre) et Joel RUMI (République Tchèque)

Les critères

Le jury encourage les films qui expriment des qualités humaines positives, illustrent les valeurs de l'Evangile telles : dignité humaine, solidarité avec les plus faibles, justice, paix, réconciliation ,sauvegarde de la création, ou encore interpellent nos choix de société...

Présence et témoignage oecuméniques

 -MESSE et CULTE du Festival : chaque juré participe à la liturgie de son Eglise, ensuite protestants et catholiques partagent le verre de l'amitié.

Cette année les catholiques accueillaient Mgr Emmanuel GOBILLARD , évêque de Digne et les protestants le pasteur Christian KRIEGER, président de la Fédération protestante de France (FPF) 

-CELEBRATION OECUMENIQUE . Elle se tenait cette année dans l'Eglise Catholique « Notre Dame de bon voyage « avec une prédication de la pasteure Anne-Laure DANET, responsable pour la Fédération Protestante de France des relations oecuméniques avec les autres Eglises chrétiennes en France.

-RECEPTION A LA MAIRIE DE CANNES : En 2003, j'étais présidente du jury. Suite à la suggestion d'un Conseiller municipal , le Maire a accueilli le jury oecuménique et quelques invités dans son bureau. Et cela s'est renouvelé chaque année avec Bernard BROCHAND et depuis 2014 avec David LISNARD . J'ai eu l'occasion , des le début de cette reception , de rappeler ces 20 années de rencontres et de remercier le Maire pour sa fidélité, son amitié et surtout pour son encouragement et son soutien au Jury Oecuménique et aux valeurs chrétiennes que nous essayons de transmettre par les films et dans nos vies.

Prix du jury oecuménique : PERFECT DAYS de WIM WENDERS (Allemagne-japon), 2h 03 Sortie en France le 29 Novembre

Wim WENDERS avait déjà reçu à Cannes Prix du Jury Oecuménique ( et Palme dOr) en 1984 pour son très beau film PARIS- TEXAS et une Mention spéciale en 2014 pour son documentaire : LE SEL DE LA TERRE .

Il revient cette année avec un film mélancolique qui nous montre la routine d'un homme taiseux qui nettoie des toilettes publiques à Tokyo. Wim WENDERS nous entraine dans le quotidien poétique de HIRAYAMA, à la moustache soignée,et au regard espiègle. Sa routine est la colonne vertébrale du film, routine, tendresse, pudeur, il y a de la poésie partout, routine dont il s'échappe parfois pour lire, écouter de la musique, s'émerveiller des choses simples de la vie, d'un rayon de soleil...Au fil de ses rencontres affleurent des bribes de son passé...

Mention speciale du jury oecuménique THE OLD OAK de KEN LOACH (Royaume uni) 1h 49  

 Ken LOACH est un vieil habitué de Cannes : 15 films présentés en Compétition officielle. Il a reçu 2 Palmes d'Or : pour LE VENT SE LEVE ( 2006 ) et MOI DANIEL BLAKE en2016. Il a reçu 2 prix du Jury Oecuménique : pour LAND AND FREEDOM en 1995 et LOOKING FOR ERIC ( 2009 )et aussi 3 Mentions spéciales : REGARDS ET SOURIRES ( 1981), HIDDEN AGENDA (1990 ) et MOI, DANIEL BLAKE en 2016. En 2004 , pour célébrer le 30ème anniversaire du Jury Oecuménique, j'ai eu , avec Robert MOLHANT , le plaisir et l'honneur de lui remettre de la part de SIGNIS et d'INTERFILM un prix spécial pour toute son œuvre, une œuvre toujours engagée au niveau des petits, des démunis, des laissez-pour compte. Son œuvre est sociale ,humaine, dénonciatrice des injustices, et recherchant toujours la valorisation de l'être humain, la dignité, la solidarité, la réconciliation...

Son dernier film à Cannes est dans cette veine. Il présente les habitants d'une région sinistrée dans le Nord-Est de l'Angleterre face à l'arrivée de réfugiés syriens qui fuient les conflits armés . Ces deux communautés sont en crise pour leur survie. Une partie des habitants soutient les réfugiés... Une autre est hostile à leur venue...La majorité du film se passe dans un pub « the old oak », lieu par excellence de rencontres et de partage. Et d'échanges quand tout va bien mais aussi quand tout va mal. Le patron de ce pub TJ lui même parfois très découragé se lie d'amitié avec une Syrienne qui est photographe. Avec quelques bénévoles ils organisent des repas gratuits pour ceux et celles qui n'ont plus rien. Les réfugiés syriens ne sont pas des acteurs mais de vrais réfugiés.

Ce dernier film en compétition nous interpelle et nous emeut. C'est un film utile, poignant, terriblement d'actualité avec son lot de tragedies, de solidarité, de méchanceté... Il y a de la haine, de la bière (beaucoup) de la colère, de l'humanité et aussi de l'espoir.

J'ai assisté à la Conférence de presse de Ken LOACH, A 86 ans il est (heureusement) toujours le même : révolté mais croyant que les choses peuvent changer par la politique, par l'humain... Il disait « le défi est d'écouter, pas de juger Il faut écouter,comprendre,agir, construire,,,lutter contre la haine, la précarité, la pauvreté ...La solidarité est ce qui suscite l'espoir . »

Ken LOACH fait toujours du Ken LOACH , engagé, percutant, brillant, émouvant... Il a démenti la rumeur qui disait que ce serait son dernier film... et c'est tant mieux. CHOUKRANE (Merci en Syrien) Monsieur Ken LOACH

MON COUP DE COEUR : LES FEUILLES MORTES ( KUOLEET LEHDET) de  AKI KAURISMAKI (Finlande) 1h 21  Sortie en France le 20 Septembre

Le plus célèbre réalisateur finlandais vient à Cannes depuis 1987. Il a reçu le prix du Jury Oecuménique en 2002 pour « L'HOMME SANS PASSE » et 2 Mentions spéciales en 1996 (AU LOIN S'EN VONT LES NUAGES) et en 2011 pour « LE HAVRE ». LES FEUILLES MORTES , le film le plus court de la compétition et pour moi le meilleur. Il n'aura fallu que 1h 21 à Aki KAURISMAKI pour donner corps à une romance entre 2 êtres égarés... Leurs regards se croisent dans un Karaoké... ils se revoient, se plaisent, parlent peu, cherchent pourtant à communiquer...Il perd son adresse ...ils ne savent rien l'un de l'autre...un chemin bordé d'épines... lui boit beaucoup, elle perd son emploi... Un drame ? Non ! Grâce au talent de Kaurismaki ! Dans un quotidien sombre et mélancolique , HOPPALA et ALMA construisent leur histoire. C'est une vraie tragi-comédie romantique avec une atmosphère faussement froide, des dialogues savoureux, des références et des clins d'oeil à BRESSON, GODARD, Charlie CHAPLIN ...avec de l'humour aussi, la salle rit parfois franchement . Il fallait oser, et c'est réussi.

Cette histoire, ce couple semblent intemporels, peut-être un peu vieillots MAIS à la radio on entend des flashs-infos sur la guerre en Ukraine... Alors oui, face à cette situation de guerre insoutenable, le réalisateur nous dit que le dernier refuge est l'amour, la complicité, l'espoir en l'autre ...Et puis,on entend une interprétation magistrale, en finlandais, du chant « Les feuilles mortes »(Prévert-Cosma). Un film émouvant, tout en nuances, riche en poésie et en humour, cocasse et mélancolique, qui nous fait craquer par sa douceur, sa finesse, son message...

KAURISMAKI avait dit adieu au cinéma en 2017, à 60 ans : « pour vivre sa propre vie". Merci Monsieur KAURISMAKI d'être revenu derrière une caméra pour nous apporter ce chef-d'oeuvre (Prix du grand Jury) J'espère qu'il y en aura d'autres !

MES FILMS PREFERES : 

1-THE ZONE OF INTEREST de Jonathan GLAZER (Allemagne) 1h 46

C'est l'histoire d'une famille allemande,dans une maison bourgeoise, avec domestiques, jardin ,piscine,une chienne...le père raconte des histoires au coucher de ses 4 enfants aux cheveux blonds...la mère s'occupe des fleurs...pique-nique familial ,les oiseaux gazouillent ...une vie banale... Et puis, un bruit de fond...un mur...une tour crachant de la fumée : nous sommes dans une maison qui jouxte le camp d'AUSCHWITZ , chez Rudolf HÖSS, commandant de ce camp. L'idée originale, fascinante de ce film est de révéler l'horreur de la Shoah sans jamais la montrer. On suit cette famille qui vit tout contre le camp d'extermination avec l'horreur décrite par quelques détails, quelques paroles , de minuscules touches en arrière-plan et surtout une bande-son lugubre avec sifflements de trains, bruit du four crématoire, chiens qui aboient, coups de feu... Le film dérange par la superposition de ces deux mondes. La cruauté se cache dans la banalité de cette vie quotidienne des HÖSS . GLAZER tourne avec beaucoup de pudeur, avec aucune volonté de choquer mais de révéler l'horreur sous un angle inédit. Et c'est réussi car le film nous interpelle : « Comment cela a-t-il été possible ? Comment ?

Un film à voir, à discuter avec des jeunes, des adultes, même s'il nous met parfois mal à l'aise, mais c'est un grand film original, utile dans notre monde aujourd'hui où tant de guerres, de ségrégations, et de génocides existent encore.

Ce film a reçu le Grand Prix du Grand Jury

2- RAPITO (l'enlèvement) de MARCO BELLOCHIO (Italie) 2h 05, sortie en France le 25 Octobre  

Un fait divers réel. EN 1858 , dans un quartier juif de BOLOGNE, ville des Etats pontificaux, sur ordre du Grand Inquisiteur, Pier Gaetana FELETTI, un enfant juif de 6 ans, Edgardo MORTARA est enlevé à ses parents au motif que la servante catholique l'aurait secrètement baptisé lorsqu'il était bébé !!! Aucun témoin, aucune preuve … L'enfant se retrouve dans un collège catholique, doit apprendre le latin, aller à la messe... Cette affaire de prosélytisme soulève à l'époque la consternation et la mobilisation de l'Italie libérale et de la communauté juive internationale...Les parents vont tout faire pour récupérer leur fils. Mais l'Eglise et le Pape PIE IX s'entêtent . Par cette célèbre formule « NON POSSUMUS » qui signifie « Nous ne pouvons pas » , le pape ignore toutes les tentatives de plaidoyers en faveur de l'enfant. L'enfant, totalement isolé de sa famille et de tout communauté juive résiste un temps puis cède. La pression qui l'entoure est si forte que l'enfant devient chrétien, puis prêtre.

Ce film est une tragédie au ralenti. C'est une charge, non contre le catholicisme mais contre tout excès de pouvoir, d'autorité, de sectarisme, de fanatisme, une dénonciation de toute pression et influence néfaste qu'une Institution peut avoir sur un enfant. L 'Eglise est ici une puissance pervertie et c'est historique. Même Napoléon III, proche du Pape a essayé d'intervenir, en vain...Ce film lyrique est efficace convaincant. Et surtout, même si ce n'était pas son intention car il a été tourné avant le début de la guerre en UKRAINE , il est d'actualité et nous interpelle aujourd'hui au sujet des enlèvements d'enfants Ukrainiens par les Russes.

3- TERRESTRIAL VERSES de Ali ASGARI et Alireza KHATAMI (Iran) 1h 17

Film d'une simplicité extrême. Un dispositif unique : 9 visages de la vie quotidienne à TEHERAN. 9 personnages filmés face à la caméra , en plan-séquence fixe, s'adressant à tour de rôle à un agent de l'administration iranienne,placé hors-champ dont on entend seulement la voix. 9 situations qui présentent l'absurdité d'un système visant à broyer les individus, avec des dialogues de sourds, des réponses incompréhensibles, voire surréalistes...Les réalisateurs et leurs proches ont vécu ces situations et parfois ils les racontent avec humour. MAIS on reste ahuris , époustouflés face à ce manque d'écoute, de dialogue,, devant cette déshumanisation de l'autre, devant ces absurdités. Cette tragi-comédie de l'absurde a été tournée sans autorisation préalable. Les réalisateurs espèrent échapper à tout poursuite et condamnation en IRAN.

4- L'ABBE PIERRE, UNE VIE DE COMBAT de FREDERIC TELLIER (France) 2h 18 En salle le 15 Novembre Présenté Hors-compétition

Deux films avaient déjà été tournés sur l'Abbé Pierre : les CHIFFONNIERS d'EMMAUS EN 1955 et HIVER 54 en 1989. Aujourd'hui un 3ème sur celui qui fut longtemps la « personnalité préférée des Français ». L'originalité de ce film est de suivre l'Abbé Pierre tout au long de sa vie, de 22 ans jusqu'à sa mort à 94 ans en 2007. Son nom est Henri GROUES. Né en 1912, il a une vocation religieuse, intègre d'abord l'ordre des Capucins, est ordonné prêtre en 1938, devient moine-soldat puis résistant dès 1942 et aide les juifs à fuir les Nazis ; pendant sa clandestinité il prendra le surnom de l'Abbé Pierre qui lui restera. Il a été député de 1945 à 1951 et dès 1949 fonde les premiers foyers d'Emmaus avant de lancer son appel à la radio en ce terrible mois de Février 1954, appel qui déclencha ce qu'on a appelé « l'insurrection de la bonté » Du jamais vu en France. Le film montre bien comment celui qui était surnommé « Castor méditatif » chez les Scouts, toujours partagé entre prière et action, a lutté sans cesse pour aider les plus pauvres, les plus démunis. Sa devise était « servir avant soi celui qui est moins heureux que soi »Le film montre bien les rôles importants qu'ont joué Georges LEGAY, le suicidaire qui est devenu le premier chiffonnier, et surtout celui si important de Lucie COUTAZ, sa secrétaire pendant 40 années, jusqu'à son décès en 1982. Au-delà du mythe, de la légende, le film se veut réaliste, n'occultant pas les humeurs, les doutes, la santé fragile,les faiblesses, les colères de l'Abbé,homme d'Eglise, devenu un peu une bête médiatique parfois contestée sur ses prises de positions politiques... Très bien joué par Olivier LAVERNHE et Emmanuelle BERCOT, ce film est convaincant, émouvant et insiste beaucoup , et c'est dans le titre sur les combats que l'Abbé Pierre a menés. C'est sur ce point que j'aimerais apporter un petit bémol que j'ai d'ailleurs osé dire pendant la Conférence de presse : A mon avis l'Abbé Pierre est souvent, très souvent, trop souvent montré tout au long de sa vie, envers ses proches,ses amis, envers les responsables politiques, envers le ministre du logement comme une personne autoritaire, voire agressive. Pour l'avoir rencontré et entendu parler devant des foules à Genève, à Lausanne..pour avoir suivi de près son combat.pendant tant d'années, je n'ai vraiment pas gardé de lui cette image d'un insatisfait permanent ,à la limite de la violence verbale...MAIS celle d'un homme exigeant mais débordant d'amour , qui savait parler , transmettre et convaincre. Malgré cette petite remarque, je recommande chaudement d'aller voir ce film de voir et d'écouter ce témoignage qui nous interpelle encore aujourd'hui sur les pauvres, les mal-logés, et aussi sur la solidarité et l'amour à partager.

EN CONCLUSION

MERCI Monsieur Thierry FREMAUX pour avoir sélectionné tous ces films de très grande qualité dont beaucoup nous interpellent et nous touchent au cœur .

C'était un très bon Festival avec une nouvelle directrice Iris KNOBLOCH, juriste allemande, et première femme à diriger le Festival de Cannes Elle a déclaré

« le cinéma permet de réparer, de faire passer des messages,de libérer la parole et d'accomplir un devoir de mémoire »

Et Ken LOACH, encore lui ! toujours engagé combatif nous dit :

« Aujourd'hui, encore plus qu'hier , il est nécessaire de tourner des films en évoquant les réalités de nos sociétés »

Alors peut-être nos sociétés pourront changer et devenir des sociétés de paix, plus solidaires et plus fraternelles.C'est ce que je nous souhaite

Denyse Muller

Cannes 2023, Hors compétition

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