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PROtestants et FILmophilesFestival de Venise 2019 |
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Francesco Di Leva © Mario Spada
Au début je croyais voir une parodie de film de mafieux. Mais celui qui se comporte comme un patron typique se révèle au fur et à mesure du film comme une figure christique. Il utilise son autorité, certes parfois douteuse, pour éviter la spirale de violence. Quand on fait appel à lui pour arbitrer entre deux belligérants il n’hésite pas à faire droit au plus faible et à rendre des jugements à la Salomon. A la fin, après avoir été il invite tous ses « disciples » autour d’un dîner final au cours duquel il va mourir, poignardé dans le flanc, mais le flanc gauche, par celui qui semblait être un honnête homme - et qui est assis à sa droite. Il ne dit pas « pardonnez-lui parce qu’il ne sait pas ce qu’il fait », mais ne révèle pas qui est son meurtrier pour éviter justement une nouvelle spirale de vengeance. Peut-être faut-il aujourd’hui se comporter comme un mafieux pour pouvoir agir pour le bien? Le film est inspiré de la pièce de théâtre éponyme connue à Naples, d’Eduardo De Filippo.
Waltraud Verlaguet
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