PROtestants et FILmophiles
Festival de Locarno 2016
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Mohenjo Daro de Ashutosh Gowariker (Inde 2016, 2h53)
avec Hritnik Roshan (Sarman), Pooja Hegde (Chaani), Kabir Bedi (Maham chef du sénat), Arunoday Singh (Moonja son fils), Manish Choudhary (le prêtre, père de Chaani)
Une reconstitution libre de la chute de Mohenjo Daro, la grande capitale antique (troisième millénaire avant notre ère) de la vallée de l'Indus, au Sindh (Pakistan actuel). Film à grand spectacle, avec un beau et héroïque jeune premier (Sarman), une belle et émouvante héroïne (Chaani), un duo d'affreux et puissants méchants (Maham et son fils Moonja) et quelques grandes scènes : dans la calanque, le combat contre le crocodile ; dans l'arène, la lutte à mort entre Sarman et Bakar-Zokar, deux géants mangeurs d'hommes capturés dans les montagnes du Tadjik ; clou final, l'effondrement du barrage sur la Sindhu, avec la construction du pont de barques que Sarman traversera au sprint sous le déferlement de la vague monstrueuse, puis l'engloutissement de la ville puissante et orgueilleuse...
Bon sang indien ne peut mentir : le film comporte aussi deux épisodes de danses et chants. L'ensemble est vivant, coloré, varié, suffisamment rythmé pour que la longueur ne soit pas languissante, mais il faut avoir le temps, quand même.Jacques Vercueil
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