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© Festival de Locarno 2014
Le réalisateur est le fils de l'héroïne dont il raconte l'histoire. Heureusement qu'il s'agit d'une histoire réelle, sinon on croirait à trop de fantaisie. Est-ce que la joie de vivre peut vraiment l'emporter sur l'horreur vécue ?
D'Auschwitz on n'apprend que quelques bribes, quelques images remontant furtivement à la mémoire des survivants. Sinon, le film est bourré de tendresse, de rires, d'envie de faire la fête, de vivre - alors que l'apprentissage d'une vie normale ne va pas de soi quand on porte un matricule gravé sur l'avant-bras.
A la fin du film, on voit les trois vrais protagonistes, assises au bord de la plage en train de chanter et de rire ensemble : une belle leçon de vie contre toute morosité au sein de nos ‘crises' sommes toutes mineures quand on y réfléchit bien.
Synopsis : Déportée à Auschwitz peu avant ses vingt ans, Hélène y fait la connaissance de Lili, une néerlandaise, et Rose, une Française. Dans le camp, les trois femmes vont s'entraider pour survivre, mais quand la libération arrive, elles se dispersent. De retour à Paris, Hélène retrouve l'homme de sa vie, qui porte aussi les blessures des camps. 15 ans plus tard, Hélène rencontre Lili qui lui propose une semaine à Berck-sur-mer dans le nord de la France, où Rose les rejoindra pour un rituel qu'elles effectueront tous les ans.
Waltraud Verlaguet
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