![]() |
PROtestants et FILmophilesFestival de Locarno 2014 |
PROmouvoir les FILms dont la qualité artistique et humaine aide à la connaissance du monde contemporain
ACCUEIL - QUI SOMMES-NOUS ? - ACTIVITES - PUBLICATIONS - GROUPES - CRITIQUES DE FILMS - RADIO - FESTIVALS
![]() |

© Festival de Locarno 2014
Je ne pense pas avoir tout compris de cette fresque poétique au pays où les jardins sont des oeuvres d'art, et où les gens boivent du thé si délicatement - et se soûlent comme des cochons.Ce professeur, beau gosse éthéré, rencontre des femmes sublimes qui, toutes, ont une relation particulière à la mort : l'épouse de son ami qui vient de mourir, et qui lui dit que son ami ne s'est pas suicidé, mais avait choisi la date de sa mort comme savent le faire les moines bouddhistes ; une femme avec une petite fille qui se suicide ; une ex qui le retrouve furtivement et qui, c'est à peine évoqué, a avorté de l'enfant qu'elle portait de lui et depuis ne peut plus avoir d'enfant ; la propriétaire de la maison de thé dont le mari s'est suicidé…
Est-ce que j'ai bien vu que le dessin si délicat avec un poème chinois - je cite de mémoire, je ne garantis pas que le texte soit tout à fait exact : « Les invités partis, un croissant de la nouvelle lune, frais comme de l'eau » - montre en fait un croissant de la lune décroissante ? Serait-ce une clé pour ces curieuses correspondances entre passé et présent, voire une inversion du temps qui fait que la fille qu'il prend en photo n'est pas sur la photo, et que le diseur de bonne aventure qui interpelle son ex est en fait mort depuis trois ans ?
En tout cas, c'est un message téléphonique de sa femme, du moment bien présent, qui semble le ramener à l'aujourd'hui.
Synopsis : Spécialiste de l'Asie du Nord-Est à l'Université de Pékin, le professeur Choi Hyeon retourne en Corée, son pays natal, pour les obsèques de son ami. Il y retrouve un vieil ami et, alors qu'ils évoquent leurs souvenirs autour de quelques verres, Choi se souvient tout à coup d'un tableau érotique qu'ils avaient vu dans un café lors de leur voyage à Gyeongju, sept ans plus tôt. Le lendemain, Choi décide sur un coup de tête de se rendre dans cette cité historique pour revoir le tableau. Quand il retrouve le café, c'est pour découvrir que le tableau n'y est plus. Mais il fait la connaissance de la nouvelle propriétaire, Yun-hui, une femme aussi belle que mystérieuse. Choi passe la journée suivante à marcher dans la ville, sur les traces de ses vieux souvenirs, à la rencontre d'expériences aussi inattendues qu'agréables.
Waltraud Verlaguet
|
Siège social, 13 rue du Docteur Louis Perrier, 34000 Montpellier Secrétariat national, 25 avenue de Lodève, 34070 Montpellier |