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PROtestants et FILmophilesFestival de Locarno 2013 |
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Né au Japon en 1964, Shinji Aoyama a signé son premier long métrage, Helpless, en 1966, puis il a notamment réalisé Sheidî gurôvu (Shady Grove, 1999) et Eureka (2000), lauréat du Prix du jury œcuménique au 53ème Festival de Cannes. Sa fiction suivante, Tsuki no sabaku (Desert Moon, 2001) a également été sélectionnée en compétition officielle à Cannes, tandis que ses films suivants ont été présentés à Locarno: Roji e - Nakagami Kenji no nokoshita firumu (To the Alley, 2000), Le Petit Chaperon rouge (2008) dans la section Cineasti del presente – Fuori Concorso, Jésus dans les décombres (2002) dans le programme Ici et Ailleurs et Tokyo Koen (Tokyo Park, 2011) en Concorso internazionale où il a reçu le Pardo d’oro speciale della giuria pour sa carrière exceptionnelle. En 2007, Sad Vacation était présenté à Venise.
Synopsis: 1988. Toma, dix-sept ans, vit au bord d’une rivière avec son père, impliqué dans des affaires louches, et la maîtresse de ce dernier, Kotoko. Il rend parfois visite à sa mère, Jinko, qui tient une poissonnerie. Toma est dégoûté par les activités de son père et ses abus sexuels avec Kotoko mais réalise qu’il lui ressemble, bien malgré lui, sur certains points lorsqu’il commence à sortir avec Chigusa. Un jour, Toma devient subitement violent et Chigusa le quitte. Pendant ce temps, un typhon inonde la ville, ce qui permet à Kotoko, enceinte, de s’enfuir. Furieux, le père de Toma se lance à la recherche de sa maîtresse mais sa course effrénée est interrompue par sa rencontre avec Chigusa qui attend Toma dans un lieu de culte pour une réconciliation.
Il est trop long, ce film. Montrer la transmission de la violence du père au fils, malgré lui, est un point de vue qui se défend. Montrer les femmes qui en font les frais également. Mais le réalisateur poursuit trop de pistes, insiste trop sur les regards signifiants et les symboles, alors que par ailleurs, ses personnages manquent d’épaisseur. Avec quelques coupures ça passerait mieux.
Mais la dernière scène est jubilatoire.
Waltraud Verlaguet
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