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Les précédentes œuvres de Thomas Imbach n’ont cessé d’explorer les frontières entre fiction et documentaire, réalisation classique et nouvelles technologies. Dans la foulée de Well Done (1994) et Ghetto (1997), il a transposé sa singulière combinaison d’un cadre cinéma-vérité, d’un montage nerveux et d’acteurs non professionnels à la fiction, en travaillant avec des acteurs professionnels. Son premier long métrage de fiction Happiness is a Warm Gun a été présenté au Concorso internazionale à Locarno en 2001. De 2006 à 2011, ses fictions Lenz et I was a Swiss Bankerainsi que son auto-fiction documentaireDay Is Done ont été présentés en première à la Berlinale. Son dernier film, Mary Queen of Scots, est sa première fiction en langue anglaise.
Synopsis: Mary, reine des Écossais, grandit en France et est promise à la couronne de France. Mais la maladie emporte son mari et la jeune veuve rentre seule dans une Écosse dévastée par la guerre. Elizabeth vient d’être sacrée reine d’Angleterre. Pour Mary, elle est comme une sœur jumelle à qui elle peut se confier. Mary se remarie et donne naissance à un héritier du trône. Mais son nouveau mari, Lord Darnley, s’avère être un faible et lorsque Mary rencontre l’amour de sa vie, le comte de Bothwell, elle fait assassiner Darnley et épouse Bothwell. Horrifiés par ce geste et par la passion aveugle qui l’a motivé, l’aristocratie et le peuple d’Écosse se retournent contre elle et la rejettent. Pour éviter une bataille sanglante, Mary se voit contrainte d’abandonner son cher Bothwell et, désespérée, demande l’aide d’Elizabeth. Pour toute réponse, la reine d’Angleterre la jette en prison. Quand Mary sort enfin de sa cage dorée, au bout de près de dix-neuf années, c’est pour être conduite à l’échafaud.
Un magnifique film historique, servi par un grand text (de Stefan Zweig). Même si l'histoire est connue, elle est de celles dont on ne se lasse pas d'entendre, et voir, de nouvelles variantes. Ici elle est racontée à travers les yeux de Mary, jeune reine qui écrit des lettres - non envoyées - à sa cousine, la reine d'Angleterre. L'évolution psychologique est tout à fait bouleversante, elle était si jeune !
Les acteurs sont parfaits, la caméra capte les émotions complexes de la jeune reine et de son entourage, baignées de couleurs chatoyantes et brumeuses de l'Ecosse. 2 heures de plaisir.
Waltraud Verlaguet
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