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de Philippe Grandrieux (France, 2011, 0h50)
Première internationale, Compétition internationale
Une balançoire, de nuit, une fillette poussée par ses grands-parents, puis le grand-père se balançant à côté d’elle, des paroles chuchotées, un peu hésitantes de Masao Adachi, on peu trouver ce début du film long et ennuyeux avant que le charme opère. Masao exprime tout au long du film ses découvertes, son engagement dans la lutte armée palestinienne. Cet autre balancement, entre art et engagement politique, est matière à réflexion pour le cinéaste japonais. Les images sont travaillées, peut-être un peu trop, sous-exposées ou surexposées, des très gros plans, des éclairages multicolores dans la nuit. On finit sur des photos naturelles de cerisiers en fleurs. Le son est souvent dérangeant, strident, trop fort. Le réalisateur a filmé son ‘ressenti’, les sensations reliées aux idées : « Il faut se laisser impressionner par ce qui vient» dit-il.
La première partie du titre (citation de M. Adachi) exprime l’intention de Grandrieux de continuer avec d'autres cinéastes engagés ce type d’interview, en vue d’une collection.
Nicole Vercueil
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