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Festival de Cinemed 2015

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Elie Wajeman né en 1980, 1er long métrage Alyah Cannes 2012

Les anarchistes, Interprétation : Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos, Swann Arlaud, Guillaume Gouix

Quinzaine des Réalisateurs (Cannes 2015); Avant-première CINEMED; Sortie le 11 novembre 2015

Las anarchistes

Film de Elie Wajeman, France 2015, 1h41

Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos et Elie Wajeman en toute intimité

A Paris, en 1899, le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. C’est pour lui une occasion de monter en grade. Il se fait accepter par la plupart de ses camarades, même si un ou deux nourrissent des doutes à son sujet, mais surtout il tombe amoureux de Judith. Il est vite déchiré entre sa sympathie pour le groupe, son amour, et son engagement auprès de la police à qui il est tenu de faire des rapports réguliers. Mais il répugne de plus en plus à jouer les espions.

Rencontre avec Elie Wajeman, Tahar Rahim et Adèle Exarchopoulos :

Le réalisateur a voulu montrer comment un jeune homme peut entrer en politique, rencontrer une grande idéologie. Il a situé le film en 1899 pour montrer le Paris d’alors, en décors naturels. Le film est plus romanesque que politique. Il n’a pas voulu insister sur les différents courants anarchistes (est-on ou non pour le vol, l’insurrection…) mais sur le trouble du policier, ce qui l’anime, ses contradictions, ses doutes et aussi sur la personnalité forte et la conviction des protagonistes. On est au cœur de leurs états d’âme. Ce film est un beau tableau d’époque, on est dans l’intime, l’intériorité. Elie Wajeman filme à merveille les espaces clos, les escaliers, les coins de salon, les estaminets… On ne pourra qu’être sensible à ces personnages, être gagné par l’émotion : ce n’est pas l’anarchie qui gagne, c’est l’amour ! Adèle Exarchopoulos et Tahar Rahim (qui revenait sur les traces de son adolescence à Montpellier le temps du Cinemed) sont formidables. Mention spéciale, également, à Swann Arlaud et Guillaume Gouix tout en conviction.

Dominique Sarda

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