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Israël 1995. Alors que le processus de paix entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat est en voie d'aboutir, trois sœurs, Cali, Darel et Asia, se retrouvent dans la maison familiale après la mort de leurs parents pour la mettre en vente. Elle représente un coin de paradis de leur enfance à Atlit. Les relations, entre les sœurs sont compliquées, en raison du tempérament de chacune et de leur rapport au passé. Pour ne rien arranger, leurs parents, Zack et Mona, bien que disparus depuis quatre ans, leur apparaissent et sèment quelque peu la zizanie.
Joli film empreint de nostalgie, d'amour et d'humour, qui traite avec légèreté d'un sujet lourd. Il est question de l'héritage d'une maison, d'une famille, d'un pays. Il nous raconte l'histoire de trois sœurs qui n'ont pas la même vision de la vie ni de leur avenir. L'aînée vit au Canada et a manifestement du mal à se séparer de la maison, la seconde veut la vendre le plus vite possible pour acheter un appartement à Paris, la cadette, se dit sans attache et veut faire le tour du monde. L'héritage est une source de conflit. Cependant, elles se trouvent toutes trois, confrontées à leurs propres souvenirs, à leur enfance et au passé de leur pays. La réalisatrice, pour montrer l'impact du vécu, fait apparaître les parents à chacune des trois sœurs. L'invisible, l'inconscient, les souvenirs » influencent toujours le présent, mais il faut avoir beaucoup de disponibilité pour affronter son avenir. Cette terre d'Israël a vu beaucoup de morts, elle est hantée par beaucoup de « fantômes ». Le film parle de cette difficulté à vivre avec ces fantômes, à aimer un pays qui ne se laisse pas aimer facilement. Le film traite de l'espoir brisé, mais qui renaît toujours. Le pays est en division, les uns sont pour la paix, les autres contre. Le film se veut un message de paix, une prière « parlons nous, arrêtons la violence » !
Dominique Sarda
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