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PROtestants et FILmophiles

Festival de Cinemed 2010

PROmouvoir les FILms dont la qualité artistique et humaine aide à la connaissance du monde contemporain


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Un festival qui rassemble, un festival qui unit, un festival qui ouvre la voie de la réconciliation

Trois femmes dominaient le 32e Festival méditerranéen. Très représentatives de cette Méditerranée dont elles se réclament, quelle que soit la rive qui les a vu naître. Outre le plaisir de rencontrer de belles actrices, nous avons eu le privilège de les interroger sur le sens qu’elles donnent à leur carrière voire à leur engagement.

Carmen Maura © Festival International du Cinéma Méditerranéen

La très ibérique Carmen Maura, sacrée « marraine du Cinemed », outre une rétrospective de ses plus ou moins bons rôles, nous a donné la primeur de son dernier et excellent film Les femmes du 6e étage, de Philippe Le Guay, qui sortira le 16 février.

Ronit Elkabetz, Photo Eric Catarina © Festival International du Cinéma Méditerranéen

La belle israélienne Ronit Elkabetz ne cherche pas les rôles de « belle femme » . Elle préfère « ... la difficulté, la saleté, ce qui gratte, ce qui saigne.... Le cinéma , dit-elle, m'a donné la possibilité de parler, de montrer la force de mes racines ... Je sais que j'ai quelque chose à dire ..Quel que soit le rôle que je joue, je dégage en moi la terre d'Israël-Palestine, la voix de tout ce que j'ai envie de défendre... et je fais bouger les choses . Le « bon » rôle ne m'intéresse pas. Il est secondaire par rapport à la rencontre qu'il permet avec le personnage..... Je donne ma vie à ce rôle ». Pour passer derrière la caméra et imposer ses choix, Ronit a dû se battre contre le machisme méditerranéen. « J'ai besoin de maîtriser tout. Je suis fascinée par la lumière, le décor, les costumes, tout. Et c'est moi qui décide si la bouteille doit être ici ou là, car ça ne veut pas dire la même chose... ». Seule femme, face à cinq producteurs qui jugeaient impossible de confier 500 mille euros à une femme pour faire un film, elle a su les convaincre par sa fascination. Mais «... quand on sait ce qu'on veut et qu'on est déterminé, ça change le discours, dit-elle. Il faut se battre et je ne renonce à rien ... Je n'aime pas la facilité »

Hiam Abbas © Festival International du Cinéma Méditerranéen

Hiam Abbas, née en Palestine, en France depuis 10 ans, photographe d'origine, a appris le français pour maîtriser la langue qui lui permet d'écrire son histoire et partager avec le public par l'écriture, par le scénario. Elle revendique son « intégration » mot qu'elle emploie dans « sa beauté française d'origine » précise-t-elle. Auteur de 2 courts métrages qui disent beaucoup d'elle-même, elle accepte des rôles après avoir senti de l'intérieur l'univers artistique du réalisateur « Le rôle doit avoir une raison profonde pour que j'accepte de jouer une Israélienne ou une Palestinienne. Ensuite, pour interpréter mon personnage, il me faut rajouter quelque chose et me surprendre moi-même ». Elle ne se voit certes pas jouer une suédoise , mais chaque interprétation de Palestinienne, Syrienne, Libanaise, Marocaine, Albanaise « lie » un peu plus ses racines à la Méditerranée. « Je remplis mes palettes avec tous les accents de ces différents pays, et c'est un véritable cadeau pour moi. » Le cadeau pour nous, c'est sa beauté et sa voix si chaleureuse qu'elle a prêté à la nourrice d'Azur et Asmar. Sans oublier sa générosité qui la conduit souvent à prêter son aura à des films à petit budget qu'elle veut aider.

Arlette Welty-Domon

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