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Fiche technique :
Réalisateur : Todd Phillips. Scenario: Todd Phillips et Scott Silver. Photo : Lawrence Sher. Montage: Jeff Groth. Distribution: Warner Bros.

Avec :
Joachim Phoenix (Arthur Fleck), Lady Gaga (Lee), Brendan Gleeson (Jackie), Catherine Keener (Maryanne).

Joker : Folie à deux

Etats-Unis d'Amérique, 2024, 139min.

Réalisation : Todd Phillips

Biographie :

Todd Phillips, né à New York en 1970, a fait des études de cinéma à New York puis a commencé par réaliser des courts métrages. Son premier long est Road Trip en 2000. Very bad trip est un gros succès en 2009. Il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur en 2019 pour Joker.

Résumé :

Arthur Fleck attend son procès pour les crimes qu’il a commis alors qu’il était le Joker (héros du film de 2019). Sa rencontre avec une jeune femme, Lee, va changer sa vie.

Analyse :

Le film débute par un court dessin animé style Merrie melodies où l’on voit le Joker se battre avec son ombre. Cette dernière triomphe et va assassiner le présentateur. Comme dans ce cartoon symbolique, la dualité entre Joker et Arthur Fleck est au centre de l’action. Le film est divisé en deux parties, avant et après la rencontre entre Arthur et Lee, interprétée par Lady Gaga. Dans la première partie, Arthur Fleck est interné dans l’hôpital psychiatrique d’Arkham et est victime de brimades. On retrouve ici la violence et la folie du Joker grimé et ricanant du film de 2019. La silhouette décharnée, Joachim Phoenix campe un personnage à la fois fascinant et inquiétant, à mi-chemin entre Nosferatu et Jean Marais et on retrouve avec plaisir et inquiétude le Joker du premier film. La rencontre, coup de foudre, entre Arthur et Lee va changer la tonalité du film et l’orienter vers une folie à deux. Arthur semble s’assagir au fur et à mesure qu’il devient amoureux alors que Lee reste captive du personnage sulfureux de Joker. Même s’il n’est pas une comédie musicale, ce deuxième volet s’appuie sur des passages chantés et dansés pour brouiller davantage les pistes entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas (on pense à Emilia Perez de Jacques Audiard). Une reprise de Ne me quitte pas de Jacques Brel est particulièrement marquante. Pour conclure, citons un orfèvre en la matière, Quentin Tarantino : « C'est, en quelque sorte, un immense et géant bordel. Et je ne l'ai pas trouvé si intello que ça. Je me suis vraiment pris au jeu. J'ai aimé les séquences musicales. Plus les chansons étaient banales, meilleures elles étaient ».

Jean Wilkowski

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