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Fiche technique :

Réalisation :Réalisation et scénario : Manuel POIRIER

Avec :
Interprétation : Sergi Lopez ( Malo); Berenice Béjo (Cloé); Barbara Schulz (Laura); Bruno Salamone (Rémy). Chansons de Lhassa

La maison

France, 2007, 95min.

Réalisation : Manuel Poirier

Biographie :

Manuel Poirier, qui avait reçu une mention spéciale du Jury Œcuménique de Berlin en 1992 pour son premier film "La petite amie d’Antonio" en est à son 13eme. Il avait révélé au public français Sergi Lopez grâce à un "Western" en 1997 qui eut un grand succès. Parmi ses titres les plus connus : "Marion", "A la campagne"- et plus récents : "Les femmes et les enfants d’abord " en 2002 et "Chemins de traverses" en 2004. Son style se caractérise par une certaine nonchalance dans le rythme, un goût pour le silence et l’approche émotionnelle des personnages, une attention particulière pour les enfants.

Résumé :

Malo, en instance de divorce, privé de ses enfants et en déprime trouve dans une « maison à vendre » qu’il visite, la lettre d’une petite fille adressée à son papa. Obsédé par cette découverte il rencontre Cloé, la petite fille devenue femme, éprouvée de devoir renoncer à ses souvenirs d’enfance. Malo tente d’acheter la maison mise en vente aux enchères mais échoue. Tandis que Cloé disparaît et que les enfants de Malo reviennent de vacances…

Analyse :

Sergi Lopez a souvent montré qu’il est capable d’interpréter des personnages les plus variés. Ici il joue « fermé » comme il le déclare lui même et s’en sort fort honorablement. Mal dans sa peau, dépressif, hésitant à parler et à agir, il tente difficilement d’échapper à sa solitude en s’accrochant à cette Cloé qui à son tour s’attache à cet amoureux qui la distrait de sa souffrance. Mais cette incertitude du personnage entraîne une aggravation de la lenteur du scénario, des silences un peu creux, quelques lourdeurs et la mollesse de certains enchaînements finissent par décrocher l’attention du spectateur. Dommage ! Car le propos est riche en émotion et en sincérité et le sujet est digne d’intérêt : un père à la dérive qui trouve dans cette jeune femme un substitut à sa propre petite fille seulement présente par téléphone. Malheureusement, mais c’est peut être ce que voulait nous dire Poirier, cette quête d’un retour au bonheur, métaphoriquement figurée par la maison perdue et non récupérable, ne pouvait être qu’un moment dans la vie des uns et des autres ! On sort de cette aventure plutôt triste. Mais on apprend aussi que la femme de Malo a fait savoir qu’elle ne voulait pas le divorce et sa petite fille qui revient de vacances - c’est le dernier plan du film - rêve dans le train d’aller vivre… à la campagne ! A chacun d’enchaîner la suite.

Jean Domon

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