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Fiche technique :

Réalisation : Jean-Pascal Zadi et John Wax. Scénario : J.P. Zadi , Félix Eboué, Kamel Guemra.

 

Avec :

Jean-Pascal Zadi (JP), Fary (Lui-même), Lucien Jean-Baptiste (lui-même), Caroline Anglade (Camille), Lilian Thuram (footballeur), Claudine Tagbo (elle-même), Joey Starr (lui-même), Mathieu Kassovitz (lui-même), Fabrice Eboué (lui-même), Ramzy Bedia (lui-même), Eric Judor (lui-même), Cyril Hanouna (lui-même), Karen Guiok (elle-même), Omar Sy (lui-même), le rappeur Soprano.

 

Tout simplement noir

France, 2020, 90min.

Réalisation : Jean-Pascal Zadi, John Wax

Biographie :

Jean-Pascal Zadi est un rappeur, acteur et réalisateur français né en 1980 à Bondy (Seine-Saint-Denis). John Wax est un photographe, scénariste et réalisateur français. Le premier, noir, et le second, blanc, évoquent avec humilité et humour leur culture commune hip hop et les échecs « qui les ont soudés ».

Résumé :

Par opportunisme et pour gagner sa vie, un comédien raté, Jean-Pascal, veut organiser à Paris une manifestation d’hommes noirs. Tout en faisant valoir le fait que les noirs ne sont pas assez visibles dans la vie publique et politique française, il rend visite, accompagné d’un caméraman, à des personnalités influentes de la communauté noire pour les gagner à son idée.

Analyse :

Drôle de film, à la fois faux documentaire, comédie, pamphlet, reportage qui entend raconter la situation sociale actuelle en France, avec ses discriminations stupides. Après les polémiques en tous genres sur le racisme et l’antiracisme survenues à la suite de la mort de l’Américain George Floyd en mai 2020, cet ovni cinématographique, réalisé avec peu de moyens, remet les choses à leur place, de façon saine et salutaire. D’abord, à la vision des premières scènes, on éprouve une certaine appréhension, tant le sujet est brûlant. Mais on est vite conquis par le côté bon enfant de ce personnage à la drôle de figure avec ses grandes dents dont il se moque lui-même. Tout simplement noir, qui a emprunté son titre à un groupe hip hop éponyme des années 1980, est une critique franche et directe, par l’absurde, du communautarisme. Les auteurs ont voulu parler, avant tout avec humour et dérision, de l’identité noire française, du métissage, des différences entre originaires d’Afrique ou des Antilles, etc. Mathieu Kassovitz excelle en réalisateur à la recherche d’un acteur noir d’Afrique et pas noir « de Montreuil » ! « L’homme blanc doit comprendre que le y’a bon Banania, c’est fini», déclare aussi l’un des protagonistes. Plus loin, une journaliste (noire) sort de ses gonds face à son interlocuteur (noir) qui n’arrive pas à la qualifier juste de journaliste, sans précision de couleur de peau. « Arrêtons de définir l’autre pas sa couleur ! », affirme Jean-Pascal Zadi dans les interviews. Il dit avoir simplement voulu faire un film « basé sur l’humain ».

Françoise Wilkowski-Dehove

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