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Avec :
Viveik Kaira (Javed), Aaron Phagura (Roops), Nell Williams (Eliza), Kulvinder Ghir (le père), Hayley Atwell (Melle Clay)
Gurinder Chadha, née au Kenya en 1960, est une réalisatrice, scénariste et productrice britannique d’origine indienne. D’abord reporter à la BBC, elle réalise plusieurs courts métrages avant de faire Joue là comme Beckham en 2002 qui la fera connaître. Music of my life, son huitième film, a été présenté pour la première fois au festival du film américain de Deauville en 2019.
Résumé :
Javed est un adolescent d’origine pakistanaise qui vit à Luton, une petite ville près de Londres. Il rêve de s’en évader pour fuir le racisme, le chômage et l’emprise patriarcale. Lui parviennent alors les chansons de Bruce Springfield…
Analyse :
Ce film d’une réalisatrice anglo-indienne est un patchwork étonnant de plusieurs genres cinématographiques -- comédie de mœurs, film politique, Bollywood, comédie musicale de Broadway -- et l’on ne s’ennuie jamais. L’action se passe dans les années Thatcher, en 1987, dans le contexte d’un chômage qui frappe durement la famille de Javed. Le racisme contre les Pakistanais, les « Pakis » est très présent, vu par les yeux d’un adolescent plus intéressé par son manque de petite amie que par les luttes politiques ou sociétales. Nous ne sommes pas dans un film de Ken Loach ! Grâce à un ami, Javed va découvrir la musique de Bruce Springfield, le Boss, qui pourtant date de l’époque de ses parents mais qui correspond exactement à ses propres préoccupations : vie médiocre dans une ville de province, prégnance des parents, recherche de l’âme sœur… La musique est omniprésente et les paroles des chansons qui apparaissent un peu partout sur l’écran, sont heureusement sous titrées ! Javed, son ami Roops et Eliza, son premier amour sont tout trois des acteurs débutants, apportant beaucoup de fraîcheur et de spontanéité au film. On pourra reprocher un dénouement un peu trop complaisant mais ce film que l’on peut classer dans la catégorie des « feel good movies » fait plaisir et c’est bien l’essentiel qu’il faut retenir.
Jean Wilkowski
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