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Fiche technique :
 - Scénario : Debra Granik et Anne Rosellini - Image : Michael McDonnough - Montage: Jane Rizzo - Distribution: Condor Distribution

Avec :
Ben Foster (Will), Thomasin Harcour McKensie (Tom)

Leave No Trace (Ne pas laisser de trace*)

Etats-Unis d'Amérique, 2018, 109min.

Réalisation : Debra Granik

Biographie :

Debra Granik est née en 1963 dans le Massachusetts (Etats-Unis). Elle réalise son premier court métrage Snake feed en 1997. Ella a été nommée aux Oscars en 2011 et Leave no trace était présenté au festival de Deauville en 2018.

Résumé :

La jeune Tom a 15 ans. Elle vit clandestinement avec son père dans une forêt proche de Portland (Oregon). Expulsés brutalement, ces deux solitaires sont confrontés au monde. Les aventures de Tom et Will sont tirées de faits réels.

Analyse :

Comme dans Capitaine Fantastic de Matt Ross, Tom et son père Will vivent loin du monde dans une forêt de l’Ouest américain. Loin du côté ‘grand spectacle’ du film de Ross, la vie de ce couple atypique, père et fille, est décrite avec beaucoup de pudeur, de naturel et de sincérité. Etant considérés comme des SDF, ils sont capturés par les forces de l’ordre qui les installent dans un chalet où le père trouve du travail. Poussés par leur désir de liberté, ils vont tenter à nouveau de vivre en solitaires avant d’intégrer une communauté. Sans bruit ni fureur, le réalisateur nous fait partager le désir de liberté de ces marginaux plongés dans une nature parfois hostile, mais toujours magnifiquement filmée. En plus des arbres omniprésents, les animaux sont aussi souvent à l’écran : chien, lapin, abeilles, tous communient avec la nature. De même les quelques habitants de la communauté, qui apparaissent parfois un peu ‘peace and love’, sont décrits avec humanité. Il n'y a pas de ‘méchant’ et, selon la réalisatrice, l’absence de menace directe n'empêche pas le film de résonner fortement pour le spectateur. La force antagoniste n'est pas personnifiée mais est tout de même présente : c’est la pression du monde dit civilisé pour que chacun se conforme à la norme sociale. La musique souligne très bien la beauté de la nature et les airs de folklore sont parfaits. Ce film est une belle défense de la marginalité.

Jean Wilkowski

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