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Fiche technique :

Réalisation :Réalisateurs : Enrique Fernandez, César Charlone - Photo : César Charlone - Musique : Gabriel Casacuberta - Son : Daniel marquez - Montage : Gustavo Giani

Avec :
Cesar Troncose (Beto), Virginia Mendez (Carmen), Virginia Ruiz (Silvia), Mario Silva (Valvulina)

Les toilettes du pape

Uruguay, 2008, 95min.

Réalisation : Enrique Fernandez,, César Charlone

Biographie :

Enrique Fernandez est né en 1953 à Mélo (Uruguay). Scénariste, assistant réalisateur ou cameraman sur plusieurs court-métrages et documentaires en Uruguay et en Allemagne. Il a écrit le scénario de "Otario", réalisé par Diego Arsuaga, qui sera en sélection officielle au Festival de San Sebastian. Il enseigne aujourd'hui le scénario à l'Ecole de Cinéma d'Uruguay.
Cesar Charlone est né en 1950 à Montevideo (Uruguay). Après être sorti de l'école de cinéma de Sao Paulo, il travaille principalement au Brésil, d'abord comme chef opérateur. A partir de 1997 il se consacre à l'écriture de scénarios et à la réalisation de séries télévisées. En 2001 il assure la photographie de "La cité de Dieu", film qui lui vaudra d'être nominé aux Oscars. En 2003, il collabore avec Fernando Mereilles sur "The constant gardener".

Résumé :

Uruguay, Melo, 1988. A l’annonce de la visite du Pape, les habitants s’agitent tout particulièrement. Jean-Paul II commencera sa tournée en Uruguay par leur petite ville. Plus de 50 000 personnes sont attendues. Tous n’ont plus qu’une idée en tête : vendre sandwiches, boissons et autres petits objets, à la foule qui se pressera pour accueillir le Pape. Beto, un petit contrebandier qui survit misérablement de ses allers-retours en vélo à la frontière brésilienne, pense alors avoir la meilleure des idées, il décide de construire des toilettes devant sa maison et de les louer.

Analyse :

L’impertinence du titre annonce le propos, même s’il est tenu de manière distanciée dans le film : le discours de l’Eglise triomphante n’a guère d’influence et de portée auprès des populations pauvres auxquelles il prétend pourtant s’adresser. Ce qui intéresse les villageois de Melo, c’est l’occasion que cette venue du pape va leur donner de s’enrichir. Et sans doute auraient-ils réagi pareillement pour tout autre visiteur illustre susceptible de mobiliser les foules… On devine très vite que ces préparatifs énormes, pour lesquels beaucoup s’endettent, vont aboutir à un échec. Le récit se centre sur Beto, contrebandier malchanceux mais toujours plein d’idées nouvelles au grand dam de sa famille. Va-t-il réussir à installer à temps ces toilettes dont il fera payer l’accès lors de la visite du pape ? A travers ses mésaventures se découvre la vie d’un petit peuple, souffrant d’exploitations diverses mais ne perdant jamais courage. C’est ce qui rend ce film, plein d’humour, si sympathique : après le passage du pape, Beto n’est toujours pas à cours d’idées… Ces portraits populaires sont réalisés avec tendresse par Enrique Fernandez qui s'inspire pour cela de gens qu'il a connus dans son enfance. "Ils ont habité mon enfance comme ils habitent aujourd'hui le film. Je connais leurs joies et leurs peines". Une partie de ces personnages sont joués par des acteurs non professionnels, ce qui contribue sans doute au sentiment d'authenticité.

Maguy Chailley

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