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Fiche technique :

Réalisation : et scénario : Carine Tardieu , d’après une bande dessinée de Raphaële Moussafir qui a collaboré à l’écriture du scénario - Musique d’Eric Slabiak avec des extraits de La boom et de Mon enfance de Barbara - Distribution : Gaumon

Avec :

Agnès Jaoui (Colette Gladstein), Denis Podalydès (Michel Gladstein), Isabelle Carré (Catherine), Isabella Rossellini (MadameTrébla), Judith Magre (La grand’mère), les petites Juliette Gombert (Rachel) et Anna Lemarchand (Valérie)

Du vent dans mes mollets

France, 2012, 89min.

Réalisation : Carine Tardieu

Biographie :

Agnès Jaoui (Colette Gladstein), Denis Podalydès (Michel Gladstein), Isabelle Carré (Catherine), Isabella Rossellini (MadameTrébla), Judith Magre (La grand’mère), les petites Juliette Gombert (Rachel) et Anna Lemarchand (Valérie)

Résumé :

Rachel, 9 ans, est enfant unique. Dans la France provinciale de 1980, cette petite fille effacée ne peut s’empêcher de dormir avec son cartable sur le dos de peur de rater la rentrée scolaire. Affolée, sa mère la fait suivre par une psychanalyste, Mme Trebla. Rachel peine à exister par elle-même jusqu’au jour où elle rencontre l’intrépide Valérie, une gamine délurée et pleine de vie qui l’entraîne hors du train-train quotidien étouffant de sa famille. On suivra donc les aventures de ces deux petites filles : tricherie dans une composition de math., filature de la maîtresse, pièce de théâtre, club des amis de Barbie…. A coté d’elles, s’agitent les grandes personnes avec leurs soucis : le couple des parents englué dans l’habitude, la mère divorcée de Valérie qui veut refaire sa cuisine, la grand’mère ex-nymphomane, les événements banaux de la vie de tous les jours qui n’atteignent pas la joie des petites filles.

Analyse :

Enfin un film rafraîchissant et doté d’un minimum de finesse sur la jeunesse. Il  sort du lot face à toutes les horreurs caricaturales, dénuées d’humour et d’intérêt, que l’on subit ces derniers temps sur les écrans français (Le petit Nicolas et autres Dubocu). Drôle, touchant, merveilleusement écrit et joué, ce film nous rappelle l’inventivité du cinéma de Truffaut quand il filmait les enfants. On peut trouver un peu fadasses les histoires d’adultes à coté des merveilles vécues par les deux petites filles mais les acteurs sont fabuleux et donnent vie à leur personnage : Agnès Jaoui en mère juive angoissée, Denis Podalydès en quadragénaire désabusé, Isabelle Carré, séduisante divorcée et Isabella Rossellini, psy très improbable, sont  remarquables. La réalisatrice dirige ses personnages avec amour et réalise, grâce au talent des fillettes, des scènes magiques et touchantes. Leurs éclats de rire complices, leurs jeux inventifs, leur vivacité ainsi que leurs interrogations sur les comportements des adultes sont particulièrement bien captés par la caméra. Tout en étant aussi un hymne à la vie et à la nature, le film aborde enfin le sujet difficile de la mort vue par les enfants : souvenirs du père rescapé d’Auschwitz, mort de la mère d’une camarade de classe, rêves de mort, etc… Le film évite le pathos et trouve le ton juste.

Un film heureux qui vous rend heureux, à voir en famille.

Jean Wilkowski

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