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Fiche technique :

Réalisation : Jan Kounen ; Scénario : Gérard Brach, Matt Alexander et Jan Kounen ; Image : Tetsuo Nagata

Avec :

Vincent Cassel, ami du réalisateur et déjà présent dans son premier long métrage Dobermann. Juliette Lewis actrice américaine révélée dans Les nerfs à vifs 1992 (Cape Fear) de Scorcese, Kaliformnia (1993) de Dominic Senna et surtout dans Natural Born Killers (Tueurs nés) d’Oliver Stone (1994).

Blueberry

France, 2004, 124min.

Réalisation : Jan Kounen

Biographie :

Jan Kounen, né en 1964 à Utrecht (Pays-Bas). Il suit des études d’arts décoratifs à Nice. Auréolé d’un Grand prix au festival du cinéma fantastique d’Avoriaz en 1989 pour son court métrageGisele Kerosene, c’est son premier long métrage Dobermann, film ultra-violent qui fait l’apologie du braquage, qui le place sur la scène des nouveaux réalisateurs.

Résumé :

Dans l’Ouest américain du XIXème siècle un jeune homme vit un traumatisme : il assiste à un incendie dans la chambre d’une prostituée dont il est épris et qu’il ne peut sauver des flammes. Soigné par des Indiens Chiricawas il est initié au chamanisme.
Quelques années plus tard, devenu un homme, shérif et Blueberry, il rencontre le cow-boy qui se trouvait avec lui dans la chambre et qu’il a toujours rendu responsable du drame. Cet homme, « chamanisant » à ses heures, recherche un lieu « les montagnes sacrées » renfermant de l’or. Blueberry le poursuit pour l’empêcher de pénétrer sur ce territoire indien sacré et les deux hommes vont devoir s’affronter par esprits interposés.

Analyse :

Quand un réalisateur n’a rien à dire que fait-il ? Il travaille ses images. Quand un réalisateur travaille trop ses images que se passe-t-il ? Il devient ennuyeux à force de se faire plaisir. Les délires psychédéliques de Jann Kounen sont encombrés de grosses bébêtes qui tirent la langue, écartent leurs pattes crochues et s’engluent dans une sauce d’effets spéciaux répétitifs, naïfs et simplistes. Tout ça pour dire quoi ? Que l’homme est habité par des démons intérieurs contre lesquels il doit lutter. Grande nouveauté qui date de plusieurs millénaires … Et ce n’est pas sa mise en scène plate et truffée de clichés (dont l’affiche nous montre un exemple) qui va sauver l’ensemble, encore moins son abus de contre-plongées et de changements d’angles permanents pour nous démontrer combien l’homme est petit face à l’univers … Et que dire de Vincent Cassel qui par moments ne sait pas ce qu’il doit faire ? De même que Juliette Lewis, l’inévitable caution féminine qui tombe amoureuse du héros et qui nous livre un ballet érotico-aquatique aux ondulations débridées ? Que reste-t-il de ce film ? Quelques beaux plans d’ensemble de paysages de l’Ouest américain tellement parfaits qu’ils ressemblent aux photos publicitaires ultra-retouchées pour la promotion de jeans ou de célèbres cigarettes de cow-boys. Le spirituel tant annoncé n’y figure pas.
Thomas Langmann s’étale royalement dans la poussière de l’Ouest pour sa première grande production … « and a long way for success ». 

Corine E.d.Rochesson

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