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Karlovy Vary 2011

C'est toujours la même chose avec les festivals : le plaisir de voir tant de bons films le dispute à la frustration de ne pas pouvoir en voir plus. Tant de sections, tant de films ! Ce n'est pas grave quand il s'agit de films qui vont être distribués ensuite, on pourra toujours les voir en salle, mais tant d'autres, notamment dans les sections dites « parallèles », ne trouveront jamais le chemin jusqu'à chez nous. A Karlovy Vary il y a entre autre une section « à l'est de l'Ouest » et une autre pour des films tchèques. Comme il y a deux films de la sélection officielle à voir par jour, on n'a pu voir quand même certaines oeuvres des autres sélections. Je ne parlerai ici que de la moitié des films que j'ai pu voir, en indiquant entre parenthèse la section dont ils font partie. (box : SO = Sélection officielle, HC= hors compétition, EO = sélection « à l'est de l'Ouest », H = sélection « Horizon », FI = forum des indépendants)

Parmi ce que j'ai pu voir, peu de référence à la politique.

Peu également concernant des grands problèmes sociaux ou économiques.

Stine Fischer Christensen dans <i>Die Unsichtbare</i>

Stine Fischer Christensen dans Die Unsichtbare Ali Ammar dans <i>Roméo Onze</i>

Ali Ammar dans Roméo Onze titre image

Le jury oecuménique de Karlovy Vary 2011, avec l'équipe de Roméo Onze
de g à d: Milan Šimá?ek, Catherine Wong, Jes Nysten, Waltraud Verlaguet, Paul Barbeau, Ali Ammar, Joseph Bou Nassar, Reinhold Zwick, Jan Eliáš

La taille du lion se partagent des films sur le thème de la famille, sous toutes ses formes.

Des familles brisées d'abord :

Des parents qui font peser leur choix de vie sur leurs enfants ensuite, enfants qui essaient désespérément de trouver leur chemin, malgré tout :

Le poids du destin, quand on veut le meilleur pour ses enfants et que tout rêve s'écroule devant la réalité de la vie, est exprimé métaphoriquement à la fin de

Les relations difficiles de couple sont évoquées dans :


Comment devenir adulte ? Tel pourrait être la question sous-jacente aux deux films primés par le jury oecuménique. Dans Die Unischtbare (L'invisible) de Christian Schwochow (Allemagne), une jeune femme, comédienne, a grandi sous la pression de tout faire pour sa soeur handicapée qui capte toute l'attention et toute la sollicitude de la mère. Un metteur en scène sent qu'elle porte en elle une blessure, la pousse à quitter le rôle de la « gentille fille » pour affronter toutes les frustrations refoulées au cours de sa vie. Ce n'est qu'en faisant face aux émotions négatives que cela génère en elle qu'elle réussit à devenir une personne complète, prête à jouer le rôle principal dans la pièce, mais aussi à prendre en main désormais sa propre vie. Dans Roméo Onze d'Ivan Grbovic (Canada), il s'agit d'un jeune homme handicapé qui cherche à fuir ses difficultés relationnelles dans un cybermonde, où il s'invente une identité différente, brillante. Ses hésitations à affronter une rencontre réelle sont filmées avec une justesse tendre. L'échec cuisant de cette tentative le mène à oser approcher finalement des « vrais » jeunes, l'image devient floue : au spectateur d'espérer un avenir possible pour ce 'Roméo'.

Présidente du jury oecuménique de Karlovy Vary 2011

Waltraud Verlaguet

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