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Festival de Berlin 2019

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Avec : Chiwetel Ejiofor, Maxwell Simba, Lily Banda, Noma Dumezweni, Aïssa Maïga

Chiwetel Ejiofor est né en 1977 à Londres. Dès l’âge de 13 ans il fait du théâtre.

En 1997, Steven Spielberg lui confie un rôle de traducteur dans Amistad, puis il joue en 2000 dans une comédie policière mais continue toujours le théâtre.
En 2002, Stephen Frears lui offre le rôle d'Okwe dans Dirty Pretty Things. Il enchaîne ensuite plusieurs films comme acteur. The Boy who harnessed the Wind est son primer film en tant que réalisateur.

Le garçon qui dompta le vent (The Boy Who Harnassed The Wind)

Réalisé par Ejiodor Chiwetel, Royaume-Uni, 0, 113min.

Maxwell Simba © Ilze Kitshoff / Netflix

Synopsis : Adapté du livre éponyme de William Kamkwamba et Bryan Mealer, le film suit William, 13 ans, qui vit dans un village pauvre du Malawi en 2001. Il doit quitter l’école car ses parents ne peuvent plus payer les frais de scolarité. Il trouve un moyen pour retourner à la bibliothèque de l’école où il cherche des livres sur la production d’énergie. Quand la famine s’abat sur le pays, il démonte le vélo de son père et, avec le dynamo, fabrique un moulin à vent pour amener l’eau vers la terre desséchée et produire une récolte.

Un très beau film, d’autant qu’il s’agit d’une histoire vraie. C’est un de ces films qui nous redonnent de l’espoir, qui nous aident à ne pas désespérer de l’humanité. Le réalisateur joue lui-même le rôle du père, le garçon qui incarne William est remarquable.

Un film à montrer à tous les écoliers ! La soif d’apprendre, le privilège que c’est que d’apprendre et la survie qui dépend de ce qu’on sait, le savoir capable de transformer nos conditions de vie, prendre connaissance de tout cela leur ferait le plus grand bien.

William est doué pour la mécanique. Sur la décharge, il récupère des matériaux et fabrique et répare des choses. L’accès aux livres lui permet d’acquérir des notions nécessaires pour aller plus loin.

On entend à la radio l’attaque du World Trade Center, mais les jeunes zappent vite, ça n’intéresse personne, c’est ici et maintenant que la population est menacée, des entreprises sans scrupules ont abattu les arbres nécessaires pour retenir l’eau, la famine est inévitable.

En marge de l’histoire on voit le système politique corrompu : le président, en visite électorale dans le village, fait battre à mort le chef du village qui ose dire qu’il ne votera pour lui que s’il aide les villageois à affronter la famine. Le père dit une phrase remarquable : « La démocratie c’est comme du manioc importé, ça pourrit vite. »

A méditer.

Waltraud Verlaguet

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